Polynésie

Destination

Polynésie, ainsi soient îles

Ecrivains, peintres, marins, tous ont succombé. Tahiti s’est imposée comme le mantra des jours heureux. Tous l’ont fait rimer avec paradis. Admettons. Mais vérifions. Dès l’atterrissage s’impose l’ivresse des sens, bouquets d’hibiscus multicolores, cascades de bougainvillées, puissance des fleurs de frangipanier que les belles accrochent à leur oreille.

Puis, vient l’exquise nonchalance du tempo local, gestes ronds, français roucoulant et silhouettes qui marchent comme ailleurs on danse. Enfin se dévoile le charme des îles, il est unique. Ces confettis à l’abri de toutes les urgences racontent la vie telle qu’on aurait aimé qu’elle ne change jamais, celle qui écoute la chanson du vent dans les ramures des cocotiers, celle qui patiente devant le clapotis du lagon clair, celle qui partage le bonheur des enfants, celle qui suit la pirogue que guide les dieux de la mer. Impossible de résister, à l’image des marins, des peintres, des écrivains… Paradis, avez-vous dit ?

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Le Nautica assure ces deux semaines de navigation entre les perles de la Polynésie. L’atterrissage s’est fait à Papeete (Tahiti). Petit tour au marché histoire d’acheter paréos et colliers de perles noires puis départ pour Moorea, l’île voisine.

Les dauphins dansent autour du paquebot qui rejoint Raiatea, la terre initiale des Polynésiens, celle d’où le dieu créateur façonna le monde. Changement de style à Bora Bora dont le lagon de cristal oscille entre jade clair et sombre saphir. Wahou assuré. Cap ensuite sur Rangiroa, capitale des Tuamotu qui ravit les amateurs de plongée, avant de filer vers Nuku Hiva, la belle des Marquises, sauvage et pétrie de traditions, le tatouage, les tapas et les tikis, ces statues de pierre qui gardent l’esprit des dieux. L’atoll de Fakarava, réserve de la biosphère, boucle le périple avec son atmosphère de bout du bout du monde. Une église, une épicerie, une plage, une poignée de farés cachés sous les cocotiers… Il est l’heure de nouer le paréo.

Bon à Savoir

Pays

La Polynésie

Visa

Les citoyens français n'ont pas besoin de visa pour visiter la Polynésie.

Langues parlées

Le français est la langue nationale en Polynésie, les langues polynésiennes sont au nombre de trente-huit, et appartiennes aux langues du Pacifique central, qui sont un sous-groupe des langues austronésiennes. Le français, compris et parlé par la majorité de la population n’est pas représentatif des ethnies présentes sur l’archipel, qui comptent plus de 50% de tahitiens.