Les Açores, pause atlantique

Les amateurs de raids sous la voile en font leur graal. Pardi, l’archipel de neuf îles est l’escale quasi-obligée de leur épopée entre Europe et Amérique. Au raz de l’Atlantique pointent de gros cailloux volcaniques tapissés de vert et de jardins fleuris

Pied à terre ! Il règne ici une ambiance de divine fraternité (ah, les gens de mer… !) sous une météo dont la douceur incite à rester encore un peu. Chiche ! Les Açores conjuguent l’agrément des îles, l’harmonie terre-mer, la communion entre nature vive et communautés miniatures (Horta compte 15 000 âmes) qui s’apprivoisent et s’enrichissent. Elles ajoutent la magie des terres enchantées, bienheureuses de rester à l’écart du monde et de ses turbulences. Voici le bonheur d’une vie toute simple, sans chichi, où le regard direct et la franche poignée de mains remplacent tous les réseaux sociaux. C’est une excellente nouvelle.

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En une semaine, trois îles sont au menu de la découverte menée par un guide francophone. Atterrissage à Ponta Delgada (île de Sao Miguel), la capitale historique de l’archipel, célèbre pour ses églises, son marché, ses jardins, mais également ses volcans dont les cratères abritent de superbes lacs. Puis direction l’île de Pico, dominée par le cône parfait du volcan qui lui donne son nom (2 351 mètres). Ses adeptes célèbrent son excellent vin, ainsi que les baleines qui croisent au large. Pousser sur l’île voisine, Faial, une miniature qui enchante par les pentes de ses cratères autant que sur les sentiers qui suivent ses côtes de dentelle. Pause sur les quais de Horta, sa capitale de poche, rendez-vous de tous les marins de passage. Entre deux légendes d’océan, on y refait le monde, avant de confier son prochain départ à l’une des vieilles églises du port. Ses pierres séculaires gardent mille secrets et autant d’espoirs. Le marin peut lever l’ancre.