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Phuket

la possibilité d’une ile !

L’île-phare du tourisme en Thaïlande affiche sa différence. La guerre sanitaire y a été menée avec brio. Elle est (presque) gagnée.
Alors, soleil et plages, d’accord, on ne renie pas ses basiques, mais on booste les inédits, jungle, gastronomie, yoga, voile, méditation et même paresse sous les ors du couchant. Des vacances ?
A Phuket, c’est plaisir.

Ne pas confondre Thaïlande et Phuket. Deux années durant, l’île a lutté de manière exemplaire contre la pandémie. A distance du continent (le seul pont d’accès a été fermé puis rigoureusement contrôlé), elle s’est verrouillée façon bunker sanitaire. L’option était nécessaire. La Thaïlande recevait jadis 40 millions de touristes par an, Phuket, 14 millions. Un trésor pour les caisses du royaume. Un Covid plus tard, Phuket accueille dix fois moins de visiteurs. Sa stratégie vertueuse était sans doute trop discrète vue de Paris ou de Manhattan. Aéroport silencieux, hôtels vides, rues désertes, rideaux baissés, regards désespérés, recettes en chute libre. Le bilan est injuste au regard des efforts faits pour stopper le virus, vaccination massive (actuellement, 90% de la population locale et 100% des personnels touristiques), contrôle draconien des arrivées. 

Frissons borderline

Résultat, plages désertes, tarifs hôteliers en chute libre (souvent, moitié prix), abondance de suggestions, escapade dans la jungle, tables gastronomiques, sorties en mer, séances de yoga, shopping chic… On n’en finirait pas d’égrener les réjouissances accessibles dans la minute pour trois fois rien, accueil tout sourire et service aux petits soins inclus. Page tournée, Phuket cultive son euphorie entre vert tropiques et bleu lagon. Mieux, les petites arnaques, le taxi au compteur détraqué, les soieries synthétiques, les breloques de contrefaçon, la fumette et les menottes trop câlines ont disparu. La ville (416 000 habitants) a perdu ses frissons borderline, mais elle a retrouvé sa sérénité. Les vacanciers savourent.

Depuis le 1er avril, les vaccinés doivent encore se soumettre à un test PCR en débarquant et à un antigénique de contrôle au bout de cinq jours. Ajouter une assurance maladie spéciale Covid, le formulaire sanitaire d’entrée (Thailand Pass), une nuit dans un hôtel référencé. Ne pas oublier de jongler avec les applications, les téléchargements et les attestations. Décourageant pour certains, rassurant pour la plupart. Surtout lorsqu’on sait que l’essentiel de ce nouveau chemin de croix peut incomber à l’agent de voyage auquel on a eu la sagesse de confier son envolée thaïe.

Atout prix

Atterrissage réussi, voici la recette made in Phuket du bonheur pieds dans l’eau, tête à la danse du ballet des colombines, sourire baigné de soleil. On appelle cela les vacances et elles commencent.

Les hôtels ajoutent à la fête. Le superbe Intercontinental, face à la baie de Kamala, anse de sable blond étirée sur plus de 3 kilomètres à l’abri de pins casuarinas, affiche son excellence en matière de service et de tarifs : 215 euros la nuit. Pour un 5-étoiles flambant neuf doté de vastes chambres avec terrasse vue mer, de deux piscines géantes, d’une table gastronomique de référence et d’un service comme seul la Thaïlande sait assurer, on n’a jamais vu ça. Même étonnement version palace d’exception à l’Amanpuri. Il domine la presqu’île voisine. Ses villas de trois chambres avec piscine privée et parfaite intimité sont accessibles pour un millier d’euros. Cadeau. Dans un registre plus simple, le Marriott, plébiscité par les familles qui adorent son interminable piscine, sa plage somptueuse… casse son addition autour de 120 euros la nuit en chambre double avec lit enfant. Evidemment, ça ne durera pas, mais c’est bluffant.

Les sagesses du ciel

La plage la plus célèbre de l’île, Patong vibrait jadis nuit et jour au rythme des infrabasses. Elle drague actuellement façon slow sur une crique oubliée. Quant au quartier historique de la station, tout de jolies maisons d’architecture coloniale, il a rangé la bousculade au rayon des souvenirs. Séance shopping pour une étole de soie sauvage, une vraie, un bracelet de lapis-lazuli, de l’authentique, une série de bols laqués à la main, ceux dans lesquels les lamas recueillent leur aumône de riz. Par ascèse revendiquée, ils ne poussent pas jusqu’au Blue Elephant, rue Thalang. Dommage. Cette majestueuse bâtisse des temps anciens plantée dans un jardin luxuriant, restaurée jusque dans ses moindres recoins, abrite la table la plus gourmande de Phuket, cours de cuisine thaïe compris. Chic et sans chichi, elle est tenue par Kim, patron omniprésent au français parfait, il n’a pas son pareil pour détailler les recettes gourmandes inspirées par sa maman. Demain, promis, on noiera ce péché gourmand dans les fumées d’encens du Wat Chalong. Cet ensemble religieux concentre une multitude de temples veillés par des dizaines de bouddhas dorés qui invitent à louer les sagesses du ciel. Silence, volutes d’encens, mains jointes et ferveur, s’il vous plaît. Dans les jardins voisins, l’ombre d’un frangipanier, un bassin tapissé de fleurs de lotus, une silhouette en robe safran, un enfant… La lumière pointe.

Une autre vie

Ainsi paré d’infinie sagesse, vient l’heure d’accoster sur Maphrao, prononcer Coconut Island. L’île flotte à quelques encâblures de Phuket mais a la particularité d’être restée, c’est un miracle, dans son jus : chemins de terre, masures brinquebalantes, forêt dense, barcasses hors d’âge et pétrolettes poussives. Voici le témoignage d’une communauté de pêcheurs restée à l’écart des turbulences et des modes planétaires. Aucun cas de Covid n’y a été détecté. Sourire généreux, main sur le cœur et parfaite simplicité signent l’étonnement d’accueillir ces étranges, venus d’ailleurs. Suit le buffet de mini-crabes grillés, de poissons pêchés ce matin, la pyramide de fruits juste cueillis, les confidences des anciens, la curiosité des jeunots pour le monde d’outre-horizon… Ici, on mesure l’éventail de vies si différentes qui se croisent, celle que nourrit un territoire inchangé depuis la nuit des temps, celle qui papillonne entre nouvelles baskets et magie d’Internet… Non, il n’y a pas de réseau à Maphrao.

Pour le reste du séjour à Phuket, ce sera paresse à l’abri d’une crique déserte, jogging sur la plage, godasses boueuses sur les chemins de jungle qui griffent l’intérieur de l’île entre deux haies d’orchidées sauvages et de fougères arborescentes, cours de cuisine, Spa, coucher de soleil salué d’un mojito sur le pont d’un élégant catamaran, séance de méditation sous l’égide d’un maître à l’hôtel Banyan Tree, galop sans retenue sur la plage, soirée chic rythmée par le DJ du Catch Beach Club… La liste des envies assure à coup sûr le Loto des vacances réussies. Gagné !

Changer de paradigme

Phuket a donc (presque) gagné le défi sanitaire. La Thaïlande jubile, espérant vite libérer l’ensemble du pays de la pandémie. Certains en profitent pour rêver : la crise, enfin jugulée, n’inviterait-elle pas à changer de paradigme touristique ? Garder cet art de l’accueil unique au monde, cette qualité de service qui sert de modèle à l’hôtellerie planétaire, ce culte de la délicatesse, cuisine, danse, savoir-vivre… Mais bannir la foule, ne plus recycler les euros chiffonnés de nos cités, oublier les rivières de bière autant que les massages à la chaîne… 

Phuket montre qu’elle a les ressources pour inventer de nouvelles manières, le génie thaï y fait merveille. Les amoureux du royaume croisent les doigts

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