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Madère

l’éternelle

L’île flotte en plein Atlantique, à mille kilomètres des mondes ordinaires. Du coup, le ciel en a fait son jardin d’excellence. A Madère, l’émotion naît avec un vol de pétrels, les baisers s’échangent pour une brassée de fleurs multicolores à moins que ce soit au secret de sentiers qui tourbillonnent à flanc de montagne, vue grand écran sur l’océan.

Ici encore, les terrasses composent le monde à tu et à toi des lendemains qui chantent.

Madère inspirerait-elle le voyage des temps nouveaux ?

Ce gros caillou tapissé d’émeraude et de jardins exubérants fait le beau à quatre heures de vol de la France. Une seule de décalage horaire. Epatant pour une escapade toutes saisons tant la météo y cultive sa douceur. Mieux : Madère, couvre 740 km², une miniature, où 270 000 habitants veillent à ce que ni les modes, encore moins les urgences, ne viennent altérer leur bonheur d’une vie toute simple, sans frime ni chichi. On les comprend. Son tempérament volcanique forge les âmes au feu et à la vibration, à la puissance des éléments comme aux beautés de la Création. Bref, voici une île à l’écart des genres, au-delà des temps.

Longtemps, elle fut confinée à l’insignifiance. On en faisait une planque pour gentils retraités, un bout de piste pour vacances plan-plan. Ses contempteurs soulignaient l’absence de plage – ils en oubliaient les fabuleuses piscines naturelles, celle de Porto Moniz en particulier-, son ambiance pépère – qu’ils viennent jouer du mollet sur les sentiers d’altitude, jusqu’à 1 800 mètres, ou trinquer dans les tavernes de Funchal et on en reparle !-, le standing ras les fuchsias de la destination – alors, ils n’ont jamais mis les pieds au Reid’s, palace historique doté d’une table à macaron Michelin, pas plus qu’au Socalco Nature de Calheta, modèle de gastronomie réinventée version locavore ! Pourtant quelques indices auraient dû leur rappeler les talents de cette île qui, toute discrète, brille de mille feux.

De Sissi à CR7

Dès 1860, la cour d’Autriche n’a d’yeux que pour elle. Les Habsbourg en font le complément maritime de leurs sommets alpins. Ils y envoient Sissi durant cinq mois, histoire de calmer une vilaine toux autant que des relations houleuses avec sa belle-mère. Entre balades au grand air, leçons de mandoline et bains de mer, Elizabeth retrouve vite le sourire. Plus tard, elle n’a qu’une envie, revenir. Elle s’installe au Reid’s, le rendez-vous chic de l’aristocratie européenne qui savoure les douceurs d’un lieu où, dixit Paul Morand « L’été vient passer l’hiver ».

Neuf décennies plus loin, janvier 1950, Winston Churchill débarque au même endroit. En excursion pour Camara de Lobos, flambé par le chaos des falaises, les ombres mystérieuses de l’Atlantique et l’exubérance des floraisons, le vieux Lion plante son chevalet. Pause, pinceaux en alerte, cigare au bec. Ses aquarelles de Madère se vendent désormais une fortune.

Enfin, si les Madériens n’hésitent jamais à se signer face à une chapelle noyée sous les lauriers ou en passant devant la croix plantée en bord de chemin, ils applaudissent tout autant l’enfant du pays, gloire du foot, roi des buteurs (plus de 800), idole de tous les gamins de Madère. Cristiano Ronaldo, les fans disent « CR7 », est né à Funchal en 1985. En hommage à son berceau, il a ouvert un hôtel, le CR7 bien sûr, rien de tapageur mais une maison garnie d’une belle collection de maillots, trophées, ballons et photos (aucune de ses Bugatti n’est dans le garage) qui ravissent ses adorateurs. Tous ses matches sont diffusés sur écran géant. Qu’il marque et c’est tournée générale offerte par la direction ! 

L’hymne à la poncha

« Outre la météo, toujours bienveillante, la nature, exceptionnelle côté jardins et forêts, Madère révèle une fabuleuse qualité de vie, faite de simplicité, de bienveillance et d’authenticité ». Le verdict émane du meilleur connaisseur de l’île, Helmut Stuckelsweiger, patron de Top of Travel, voyagiste français de référence sur la destination. Depuis 1982, il s’y rend trois ou quatre fois par an, nécessité professionnelle autant que plaisir personnel, c’est dire. Il ajoute : « Derrière ses classiques touristiques, Madère garde une incroyable capacité à surprendre. Par exemple, la gentillesse de sa population qui accueille ses visiteurs comme nulle part ailleurs, guides et taxis se sont mis au français, chefs géniaux qui inventent leur nouvelle cuisine, convivialité des terrasses, etc. J’adore aussi la diversité des offres toniques, rando, treks, sorties en mer pour la pêche ou la rencontre avec les dauphins, les dégustations de vin ou de rhum, sans oublier, sur un autre registre, le marché aux poissons, celui aux fleurs, génial ! Et les soirées poncha, le cocktail local à base de rhum blanc, oranges pressées, jus de canne et trait de citron. Irrésistible ! » L’accroc de Madère déroule alors un programme idéal, tel que décliné en autotour dans la brochure Top of Travel.

Passer d’abord une journée à Funchal. Commencer par les marchés. Puis emprunter le téléphérique qui grimpe au sommet de la capitale en 15 minutes, vue royale sur la baie et les vieux quartiers. Escale au jardin botanique, un des plus beaux du monde. Céder bien entendu au frisson de la redescente en panier d’osier, les carreiros, un classique de Madère. Faire une confiance aveugle aux messieurs à canotier qui guident en courant ce curieux attelage. En soirée, explorer les gargotes et les terrasses invariablement joyeuses autour d’une poncha, patron, tu nous remets ça, c’est ma tournée !

Un balcon entre montagne et océan :

Prendre ensuite la route, cap plein nord, vers Santana. Etonnant : à peine franchies les portes de Funchal, la pleine nature impose son effervescence, haies de rhododendrons, tapis d’agapanthes, vignes, forêts de lauriers… avant de gagner le villages célèbre pour ses maisonnettes à toit pentu et aux façades colorées. Selfie, s’il vous plait ! Filer prendre un grand bol d’air sur la levada do Caldeirao verde, ce chemin taillé à flanc de roche le long des canaux d’irrigation. Vue à couper le souffle. En garder un peu pour admirer cascades, fougères arborescentes, lauriers et symphonie de vert.

Etape suivante, Porto Moniz, une enclave de pêcheurs à la pointe ouest de Madère. D’un côté, la montagne, émeraude et noire, percée de piscines naturelles, de l’autre, le grand large, le souvenir des baleiniers et l’actualité des meilleures cuistos de l’île, spécialité poissons ! Entre deux, suivre l’un des très nombreux sentiers de randonnée tracés dans la région, tous offrent des vues vertigineuses sur l’Atlantique.

Le lendemain, après avoir traversé à train de sénateur les forêts via la route qui tourbillonne plein sud, pas question de manquer Pol do Mar, charmant petit village de pêcheur, encore moins son voisin, Jardim do Mar, exceptionnelle vision d’Eden avec son entrelacs de ruelles pavées et de jardins fleuris où les voitures sont bannies, une merveille. Enfin, avant de retrouver Funchal, pause à Calheta, royaume de la canne à sucre et de la banane. Dégustation de rhum et table raffinée à Socalco Nature, chez Neila, parfaitement francophone, et Octavio.

Le voyage nouvelle ère

C’est assez pour imaginer que « l’île de l’éternel printemps », « le jardin de l’Atlantique », comme on dit, offre une vibrante démonstration du voyage tel qu’on l’aime aujourd’hui, réfutant les dogmes du monde d’avant. Madère ne sera jamais Manhattan, Florence ou Rio. La simplicité locale reste à mille lieux du bling bling et des néons Dubaï, Las Vegas ou Singapour. Nature, grand air, soleil, sécurité, convivialité… font la démonstration de vacances comme on en rêve à nouveau, loin des bousculades, des urgences et des additions pour gogos. Voilà une excellente nouvelle.

Helmut Stuckelshweiger* s’en réjouit et va plus loin : « Depuis plus de quarante ans, j’observe que la magie de Madère opère dès le premier séjour, on n’a dès lors qu’une envie, revenir ! ». D’accord, à Madère, on y va. Promis, on y retournera.

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Les bons plans d’Helmut

• Ses randonnées : de Boca da Corrida (Jardim da Serra) à Encumeada, 17 kilomètres en pleine montagne, l’ancien chemin royal. Ou du mirador de Portela jusqu’au petit port de Canical, 22 kilomètres alternant forêt et désert de lave, un panorama de vertige !

• Ses tables : à Funchal, La ao Fundo, le chef cuisine le thon comme aucun autre ! A Calheta, Socalco Nature pour le chic de l’endroit et la nouvelle cuisine d’Octavio Freitas.

• Son bar : dans la rue piétonne de Funchal, Venda Velha, rendez-vous des amateurs de poncha.

• Sa visite : à Funchal, Nini Design Center, à la fois site d’exposition, atelier de création, boutique et restaurant installé sur la jetée du port. Vue inoubliable sur la ville.

Renseignements et informations :

http://www.topoftravel.fr/

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