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Les voyages que nous avons imaginés sont conçus pour de petits groupes de 24 personnes, afin de profiter pleinement. Ils sont encadrés et accompagnés par un membre de notre équipe afin de veiller au confort des voyageurs et au bon déroulement du circuit. Enfin, à chaque étape, des guides réputés, français ou
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Le train des Maharadjahs

DE PALACE EN PALAIS

Vous rêvez comme Francis, Peter et Jack, dans l’excellent film « A bord du Darjeeling Limited » de Wes Anderson, en compétition à la 64e Mostra de Venise en 2007, de faire un grand voyage en train à travers l’Inde ? Le mythique Maharaja Express propose une croisière ferroviaire unique à travers l’Inde du Nord, à bord de l’un des trains les plus luxueux au monde.
C’est certain, vous ne risquerez pas de vous retrouver seuls, perdus au milieu du désert comme les héros du film mais comme eux, vous découvrirez une Inde magnétique aux mille couleurs
empreinte de spiritualité. En route pour un voyage époustouflant de Delhi à Bénarès.

Un train ultra confortable à la pointe de la technologie

Exit les trains surchargés. Le Maharadja’s Express est un véritable palace sur rail : 23 wagons rouge impérial posés sur suspension à coussin d’air, 700 mètres de luxe et un service irréprochable.  Vous aurez le choix entre 20 cabines luxe, 4 suites, 18 suites juniors, ainsi qu’une suite présidentielle qui n’occupe pas moins d’un wagon entier. Chacune dispose de grandes fenêtres panoramiques, d’une salle de bains privative, d’un système de contrôle de la température, d’un système de surveillance via satellite, du wifi et bien d’autres équipements de pointe, dont un grand écran de télévision LCD et des toilettes de nouvelle génération, écoresponsables. Du côté de la décoration, tout en boiseries et tissus précieux, on est dans l’esprit indien mâtiné d’une touche de club anglais, en somme, le faste de l’époque coloniale britannique alliée aux dernières technologies. Nous voilà parés pour la découverte du pays de Ghandi. Préparez-vous à en prendre plein les yeux, l’Inde qui vous attend est plurielle et foisonnante : une histoire emprunte de légendes, un patrimoine architectural époustouflant, une ferveur omniprésente dans les temples comme dans la rue, un univers de couleurs vives immaculées qui tranchent sur les vieilles pierres patinées par les siècles. On comprend pourquoi elle inspire et fascine. Partout où le regard se pose, on engrange des souvenirs inoubliables.

Delhi la foisonnante

Notre voyage, une épopée de huit jours à travers quatre états, commence à Delhi. La capitale de l’Inde, a été bâtie autour de larges artères bordées de bougainvillées, de flamboyants et de frangipaniers, où deux villes se juxtaposent, l’indienne et l’anglaise. Elle fut longtemps plus réputée pour la cacophonie de ses oiseaux que pour celle de son trafic automobile. Aujourd’hui, les voitures et les rickshaws pétaradants ont tout envahi. La ville vibre et bouillonne. On jette un œil au Fort Rouge, immense forteresse, symbole de l’apogée de l’architecture moghole, puis on visite la mosquée Jama Masjid, la plus grande du sous-continent indien. Dans la vieille ville, on se promène à travers le dédale des ruelles jusqu’au bazar animé de Chandni Chowk, un voyage en soi : bijoux, pashminas, kurtas pyjamas, saris, artisanat… c’est le temple du shopping.

Le Rajasthan en blanc bleu rose

Premier arrêt à Udaipur, la ville blanche posée au bord de l’immense lac Pichola sur lequel trône le Taj Lake Palace, magnifique bâtiment blanc comme suspendu  sur l’eau. Si romantique… Petits ponts, rues étroites et vivantes, maisons blanchies à la chaux, havelis baroques (petits palais)… le cadre est spectaculaire. On ne manque pas l’emblème de la ville, le magnifique City Palace, le plus grand palais du Rajasthan, impressionnant par son gigantisme et sa splendide architecture mélangeant les styles rajput et moghol. En réalité, une série de onze palais que l’on visite en suivant un vrai labyrinthe de halls et de salons, un entrelacs d’escaliers et de cours, un dédale de jardins, de patios et de vérandas  à l’extravagante décoration dont le musée recèle une impressionnante collection d’objets anciens.  On poursuit direction Jodhpur, la ville bleue située aux confins du désert du Thar. Son imposante forteresse de grès rouge dont les murs mesurent pas moins de  21 mètres de large et 36 de haut était réputée pour être imprenable. Et pour cause. Tel un gardien bienveillant, elle surplombe la vieille ville aux maisons azur et son labyrinthe de ruelles étroites grouillantes de vie. Pourquoi bleu ? Pour l’appartenance des maisons aux membres de la caste sacrée des brahmanes. On déambule dans le bazar grouillant de vie où ne circulent quasiment que les deux-roues et les rickshaws.

Jaipur, elle, est la capitale historique du Rajashtan. Surnommée «la ville rose» en raison de la couleur du grès employé pour ses constructions. Ici aussi, le City Palace est incontournable, c’est le cœur symbolique de la capitale. Le maharadja y réside toujours, ses appartements bien gardés par deux gardiens en tenue traditionnelle coiffés d’un turban rouge et doré. On hisse le drapeau pour signaler sa présence, soyez attentifs, il peut apparaître à tout moment au détour d’une allée. On admire le palais des Vents ou Hawa Mahal, le monument le plus célèbre de Jaipur. Sa façade présente d’innombrables niches, alvéoles et 953 petites fenêtres à claustras qui permettaient aux femmes du harem royal d’observer la rue sans être vues tout en laissant circuler l’air. Malin.

Ranthambore, en tête à tête avec les derniers tigres du Bengale

Départ tôt le lendemain matin pour un safari dans le parc national de Ranthambore : 411 km² de paysages magnifiques, où alternent lacs, cascades et rivières, quelques temples en ruine et une forteresse vieille de 1 000 ans. C’est ici que fut mené un ambitieux projet de réintroduction et de protection du tigre du Bengale. Mais si le majestueux félin se fait rare – une cinquantaine d’individus seulement –, beaucoup d’autres espèces comme des hyènes, des chats sauvages, des ours et des antilopes et bien d’autres encore, sont visibles.

Agra, le temple de l’amour

Quoi de plus magique que de découvrir le Taj Mahal dans la lumière du petit matin ?  Un moment d’émotion unique.  Le bâtiment, lumineux mausolée de marbre blanc flanqué de ses quatre minarets élancés, trône au milieu d’un vaste jardin fleuri évocateur du paradis d’Allah. Ce joyau de l’art musulman, le plus emblématique de l’Inde, fut construit par l’empereur moghol Shah Jahan pour immortaliser son amour pour son épouse Mumtaz. Symbole de l’amour éternel incarné par ses décors incrustés de pierres précieuses et la finesse du travail du marbre ciselé comme de la dentelle, il est l’un des chefs-d’œuvre universellement admirés du patrimoine de l’humanité.

Orchha et Khajuraho, un passé somptueux

On poursuit notre route vers la cité médiévale d’Orchha. Ici, le temps semble s’être arrêté sur les palais et les temples abandonnés aux herbes folles, aux singes et aux oiseaux. Ce joyau du Madhya Pradesh fut jadis la capitale d’un puissant royaume rajpoute. On visite l’impressionnant Jahangir Mahal : des cascades de balcons, des fenêtres sculptées et des tours-parapluie alignées au sommet de l’édifice… Tandis que sur les hauteurs d’Orchha, se trouve un temple dédié à Lakshmi, la déesse hindoue de la prospérité et de la richesse. Les plafonds des couloirs voûtés sont couverts de remarquables peintures très bien conservées. Un peu plus à l’Est, le site archéologique de Khajuraho est l’un des plus importants de l’Inde. Il est inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco. Ses splendides temples édifiés il y a mille ans, renommés pour leurs exquises sculptures érotiques tout droit sorties du Kama Sutra et de scènes de la vie quotidienne, témoignent de l’extraordinaire floraison artistique de l’époque. En haut des sikharas dominant les sanctuaires, vous serez au cœur d’un foisonnement de bas-reliefs où se mêlent religiosité et sensualité.

Bénarés (Varanesi) la sacrée

Dernier arrêt de notre aventure ferroviaire à Bénarés. La ville de Shiva, sainte entre toutes, célèbre pour les eaux sacrées du Gange où des millions de pélerins hindous viennent se purifier ou mourir. Dans la soirée, quand le soleil décline, on s’immerge dans l’atmosphère mystique de l’émouvante cérémonie du feu célébré quotidiennement par les prêtres, le long des grands ghâts (marches au bord de l’eau). Sur les berges, où l’on ressent le plus intensément la vie de la ville, se mêlent ferveur religieuse et insouciance joyeuse. Vous pourrez aussi voir des dévots mettre à l’eau de minuscules lampes à huile en argile, dont les flammes dansantes flottent à la dérive avant de disparaître au fil du courant. On baigne dans la spiritualité de l’Inde aux mille couleurs et aux traditions préservées. Le périple s’arrête ici, à regret. Il nous faudra revenir dans ce pays de tous les superlatifs.

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