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À pied, à cheval, en van…

Après le confinement, à nous les grands espaces, retrouvons la vie et nos envies ! La France, championne des escapades natures, offre mille possibilités pour s’inventer un été de liberté.

Randonner, c’est le pied !

Nous sommes tous un peu randonneurs. Balade du dimanche ou férus de grands chemins, pas moins de 18 422 sentiers balisés (dont 13 500 avec coordonnées GPS) s’offrent aux mollets ardents. Un trait blanc sur un trait rouge, c’est par ici ! Ce trésor révèle au passage l’envie post-Covid de nature et d’activités toniques, pratiquées solo ou en tribu, pile-poil la revendication la plus désirée de l’été.

Tous ces chemins filent sur 183 000 kilomètres, c’est dire la densité du maillage de l’hexagone et, plus encore, l’exceptionnelle diversité des itinéraires proposés. Retenir que la rando demeure un sport accessible à tous, chacun son rythme, ses paysages, sa découverte et la durée de son voyage, à la journée, la semaine ou pour certains, le mois. Même les enfants sont les bienvenus. Attention quand même, ne pas présumer de ses forces et considérer qu’une vingtaine de kilomètres quotidiens (bien moins en montagne) constituent une marque raisonnable. Ensuite, ne pas lésiner sur l’équipement, chaussures, imperméable et sac-à-dos doivent être au top ! Change minimaliste, inutile de se charger, les chemins ne sont pas un catwalk, mais gourde, pansements et couteau multifonction indispensables. Savoir enfin que les routes sont ponctuées de haltes régénérantes cultivant le sans chichi. La table y restaure toutes les énergies et la pommade soignant les ampoules est offerte. Pas de souci pour le sommeil, il sera profond.

Il ne reste plus qu’à tracer son chemin. Une vie de godasses ne suffira pas à tous les explorer. Du tour de Paris (environ 500 kilomètres en suivant le GR1) à la Route Napoléon (GR406) entre Grasse et Sisteron (164 kilomètres), le choix est vaste. Ne citons qu’une poignée de sentes emblématiques, Saint-Jacques-de-Compostelle, bien entendu, plus de 1 000 kilomètres au départ de Genève ou du Puy (GR65) et même depuis Arles (GR653), le superbe fil tendu le long de la Loire, entre sa source et La Baule, pieds dans l’Atlantique (1 302 kilomètres avec le GR), le difficile mais mythique GR20 qui traverse la Corse, le paisible tour de Belle-Île-en-Mer, 75 kilomètres seulement soit quelques jours de grand air le long du GR340, le défi de 1 500 kilomètres consistant à réunir Royan l’Atlantique à Grasse la Méditerranéenne via le GR4, sans oublier l’original GR Urbain V qui offre le parfait dépaysement sur le causse de Sauveterre et l’Aubrac (Lozère), de Nasbinals à Saint-Germain-de-Calbrette, 174 kilomètres entre pierraille et troupeaux de moutons.

Bonheur annoncé sur tous les fronts, sauf celui du retour à la vie « normale ». Il sera difficile. C’est un excellent signe.

Évasion équestre, la belle allure

Sur un schéma comparable, la randonnée équestre ravit ceux qui associent le cheval à leur envie de grande nature. Les débutants se contenteront d’une ou deux journées histoire de tester leur adaptation à un effort physique constant et à une selle qui ne ménage aucun postérieur. Rêve de cow-boy ou mythe des chevauchées libres sur des espaces jamais comptés, relation intense avec sa monture, convivialité entre cavaliers, tout contribue au frisson que procure la rupture avec le monde ordinaire.

La Fédération française d’Équitation assure le marquage de milliers de kilomètres de chemins qui se faufilent en pleine nature, forêt, plateaux, berges des cours d’eau, sentes de montagne, bord de mer, etc. Quant aux centres équestres pourvoyeurs de séjours au long-cours, ils sont nombreux et déclinent toute la palette des possibles : la Provence de la lavande et des abbayes, la Bourgogne entre vignes et châteaux, la Camargue, évidemment, entre manades et flamants roses, les immenses plages du Nord, les causses du Massif Central, Vosges ou Alpes… rien ne manque à leur catalogue.

On peut évidemment venir avec son propre cheval, il est également possible de prévoir des randonnées avec bivouac en famille ou encore de la jouer pro au cours de journées au galop. Mention particulière pour les formules avec attelage, une manière chic et très tendance de pratiquer l’équitation en tribu, ainsi que pour les randonnées avec un âne de bât, elles font fureur car les enfants adorent. Savoir enfin que de nombreuses routes bénéficient de la numérisation (GeoCheval), ce qui empêchera bien des égarements.

Vélo, tous en selle !

Les fans de la petite reine en demandent toujours plus. Ils sont servis : France Vélo labellise plus de 17 000 kilomètres de pistes aménagées à l’abri de la grosse circulation automobile. Choisir est une question d’entraînement (éviter de se prendre pour Alaphilippe en sortant son vieux biclou du garage) et de temps disponible. Illustrations avec Paris-Versailles (33 kilomètres sans grande difficulté, sauf la côte de Meudon) ou Paris-Chartres, 150 kilomètres en suivant la magnifique vallée de Chevreuse, verte et bosselée. Paisible aussi, la jolie route qui longe le canal entre Champagne et Bourgogne sur 41 kilomètres. Quant aux héros, ils visent les grandes odyssées. Par exemple, la route qui rallie la frontière belge à l’Espagne en suivant la côte, 1 700 kilomètres quand même, ou bien celle qui réunit Suisse et Côte d’Azur, attention aux Alpes, à moins de préférer longer la Loire sur 630 kilomètres, opter alors pour le sens sources du Mont Gerbier-de-Jong jusqu’à l’Atlantique, celui de la descente. D’autres fortiches exigeront les Alpes ou bien le Mont Ventoux (128 kilomètres balisés pour en faire le tour puis 1 900 mètres de grimpette).

Ne pas négliger non plus les escapades en VTT dans le Massif Central ou en Bretagne. Hébergements et restauration adaptés figurent le long de ces itinéraires dédiés. Oui, le garage à vélos est assuré et les petites réparations y sont possibles.

Le van et la vanlife

L’esprit du jour jette son dévolu sur un autre mode d’évasion, le van. La « vanlife », comme on dit entre initiés, cumule l’indépendance d’un véhicule équipé d’un couchage, l’improvisation de son itinéraire et la liberté de se poser à l’inspiration pour la nuit. Même si la réalité est moins idyllique, la formule portée par le mythe du combi VW des surfeurs posé sur une plage de Californie ou par les amoureux prenant leur petit-déjeuner sur l’herbe verte en bord de lac entouré de sommets enneigés, fait fureur.

Distinguons : le van offre l’encombrement d’une voiture (2 mètres de hauteur) avec un couchage les plus récents sont souvent équipés d’un toit électrique qui libère un (petit) lit double. Coin cuisine, peut-être, mais douche et toilette seront extérieures ou version nature. En revanche, le fourgon aménagé, 2,60 mètres de hauteur, intègre le tout et garantit une meilleure intimité. C’est son plus. Côté tarifs compter entre 40 000 et 70 000 euros pour un modèle neuf équipé correctement et autour de 1 000 euros la semaine de location.

Attention, savourer sa liberté exige quelques précautions : d’abord, bien choisir ses équipiers, l’exiguïté (6 m²) et le fardeau des tâches ménagères sont vite sources de grogne ; ensuite, laver (vaisselle) et ranger en continu, chaque chose à sa place, le désordre provoque invariablement des fâcheries, « mais qui a rangé le tire-bouchon et où ? » ; surveiller également gas-oil, eau et électricité ; enfin, ne pas dépasser les 300 kilomètres par jour et rechercher son emplacement pour la nuit dès 15 heures (Park4night), sur un terrain plat qui évitera la nuit en glissade…

Moyennant quoi, le tour de la Bretagne, la route des volcans et des lacs d’Auvergne, les panoramas des Alpes ou les plages à surfeurs de l’Aquitaine pointent devant le capot et c’est bonheur. Cet été, la « vanlife » est la plus belle des vengeances contre le confinement.

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