Créateur de Tentations

Les voyages que nous avons imaginés sont conçus pour de petits groupes de 24 personnes, afin de profiter pleinement. Ils sont encadrés et accompagnés par un membre de notre équipe afin de veiller au confort des voyageurs et au bon déroulement du circuit. Enfin, à chaque étape, des guides réputés, français ou
francophones, sont prévus.

Pour tous renseignements supplémentaires, vous pouvez nous contacter au 014575 80 80.
Par email : contact@createurdetentations.com

Instagram

Prêt pour une expérience unique ?

+33 1 45 75 80 80 contact@createurdetentations.com
  • No products in the cart.
  /  #Mag4   /  Royal Scotsman

Royal Scotsman

L’ECOSSE SAUVAGE EN TRAIN DE LUXE

Embarquement pour une croisière ferroviaire en Ecosse, à bord du Belmond Royal Scotsman, l’un des trains les plus luxueux au monde, en tête à tête avec la nature sauvage des highlands,

la lande mystérieuse, les ciels démesurés, les lochs à perte de vue, les brochs (tours rondes) et les châteaux hantés. Au pays des elfes et des fantômes, on navigue dans un paysage de tous les superlatifs.

En gare d’Edimbourg, un joueur de cornemuse accueille les 36 passagers du Belmond Royal Scotsman. Le ton est donné. Palace sur rail qui navigue au cœur de l’Ecosse, 120 km/h maximum au compteur, le Royal Scotsman est sans conteste une parenthèse magique, propice à la rêverie et à la contemplation, les Highlands en toile de fond.

Géré par le groupe hôtelier de luxe britannique Belmond, il propose de véritables croisières ferroviaires à bord de ses wagons de luxe au style édouardien : marqueterie en acajou, inox rutilant, laine d’Ecosse aux couleurs des tartans et service aux petites soins, la dernière nouveauté de ce train, étant une cabine de soins : The Bamford Haybarn Spa.  Une véritable immersion dans les grandes traditions de l’Ecosse.

Bye bye Edimbourg, le train s’ébroue traversant le Firth of Forth par le magnifique Forth Railway Bridge, l’emblématique pont ferroviaire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, qui enjambe la rivière Forth.  On met le cap sur l’ouest sauvage et montagneux en passant par Falkirk et le nord de Glasgow avant d’atteindre Craingendoran.  On se laisse balloter au rythme des rails, envoûté par les sublimes paysages. Les périples en train de plusieurs jours sont un voyage dans le voyage où le temps et l’espace se confondent. Peu importe la destination.

Alors que l’on fait connaissance avec le Loch Lomond, sonne déjà l’heure de l’afternoon tea, point d’orgue de l’art de vivre britannique.

Tandis qu’on vous sert un thé fumant avec un nuage de lait dans une tasse de porcelaine fine, la valse des succulents cucumber sandwiches et des scones recouverts de clotted cream commence. Un régal.

Une certaine langueur s’installe devant le paysage qui défile dans un lent travelling. Il n’y a plus que cette terre de lichens et de fougères, de bruyères et de genêts sous un ciel sombre. Dehors, les moutons Scottish Blackface regardent passer le train filer à travers les Trossachs et atteindre la vallée de Glencoe, toute en tourbe vallonnée. Juste après Fort William, le train fait escale à Spean Bridge pour la nuit.

Le lendemain, le jour à peine levé dans la brume matinale, le petit-déjeuner est servi. Nappe blanche, argenterie, porcelaine et service aux petits soins. Certains optent pour le porridge à la crème et au sucre brun, d’autres s’aventurent dans le Full Scottish Breakfast. Au menu : œuf, bacon, saucisse, boudin noir, champignons, tomates, galette de pomme de terre, haricots blancs… Et le fameux haggis. Une spécialité locale composée d’abats de mouton (cœur, foie et poumons) et d’oignons émincés préparés dans la panse de brebis. Un plat tout à fait adapté aux caprices du climat.

On poursuit notre route le long des eaux sombres du Loch Eil avec le Ben Nevis, le plus haut sommet du Royaume Uni, en toile de fond. Le panorama, propice à la méditation, nous déconnecte du réel.  On file à travers les paysages si bien filmés dans Outlander, série à succès,  et on franchit les impressionnantes courbes du viaduc de Glenfinnan qui mènent à Lochailort.

Puis on débarque aux abords d’Arisaig pour profiter du littoral et du sable blanc éblouissant de Morar Sands avec une vue à couper le souffle sur le Sound of Sleat, bras de mer qui s’enfonce dans les terres. Au large émerge une ombre en relief, la pointe sud de l’île de Skye.

On réembarque pour déjeuner en direction de Fort William. A mi-chemin, on marque une studieuse escale à Glenfinnan où le guide, en pur Highlander, fait revivre les héros écossais de la légendaire rébellion jabobite.

On savoure un thé à la crème dans l’élégant salon de l’Inverlochy Castle Hotel. Et si la météo le permet, on peut aussi opter pour l’exploration guidée des Steall Waterfalls, au cœur des gorges du Nevis.

Il est enfin temps de réembarquer.  On médite face à la verdoyante beauté des paysages de l’Argyll menant à Bridge of Orchy, paysage spectaculaire des Highlands. Aujourd’hui, on prend la mer. On emprunte le ferry à Wemyss Bay, pour l’île de Bute. 35 mn de traversée pour atteindre cette  petite île sauvage baignée par le Firth of Clyde. Son intérêt ?  Le château de Mount Stuart House, une des demeures gothique victorienne la plus spectaculaire de Grande Bretagne. Elle abrite une remarquable collection de portraits familiaux du royaume.

En tout début d’après-midi, on file vers le nord. La locomotive fend les paysages de l’ancien royaume de Fife puis du Tayside en direction de Perth, Arbroath, Montrose et Aberdeen. La Mer du Nord et son littoral servent de cadre à l’immanquable afternoon tea.

Ainsi va la vie sur les rails : mouvante à l’extérieur, immuable à l’intérieur. A Aberdeen, on s’enfonce dans l’arrière-pays des Grampian pour parvenir à Keith.

Rebours vers le nord-est jusqu’à Inverness où l’on franchit une dernière fois le Caledonian Canal, puis cap au sud. Verts, bruns et gris des landes répondent magnifiquement aux sollicitations d’un soleil à éclipses.

On descend à Carrbridge pour aller visiter Ballindalloch Castle, l’un des châteaux les plus romantiques d’Ecosse. La légende dit qu’il serait hanté par James Grant, un officier supérieur de l’armée britannique. Le château abrite une belle collection de peinture espagnole du XVIIe siècle ; le jardin, une rocaille ; le domaine, un troupeau de vaches Aberdeen Angus. La campagne écossaise dans toute sa splendeur aristocratique. On visite Ballindalloch Castle, la distillerie de whisky éponyme ou pour les plus sportifs, on se tente un parcours 9 trous au golf.

On poursuit notre route pour pénétrer dans le domaine de Rothiemurchus, au cœur du parc national de Cairngorms.  On y trouve un manoir, celui de Rothiemurchus où l’on peut pêcher à la mouche, faire un tir au pigeon à l’argile ou se promener dans l’un des derniers vestiges de la forêt de conifères calédonienne et peut-être apercevoir un chat sauvage, un chevalier aboyeur, un Balbuzard pêcheur… ou  les vaches poilues et cornues des Highlands blanches  noires ou rousses.On rejoint le train à Kingussie. A Dunkeld, arrêt pour visiter Glamis Castle qui serait hanté par Lady Glamis, brûlée pour sorcellerie en 1537. Ce château, dont les premiers éléments datent du XIVe siècle, passe pour le plus beau d’Ecosse. La mère de la reine Elizabeth II y a passé son enfance.

Mais déjà on se prépare pour le dernier dîner à bord, tenue habillée pour les dames et kilt, chemise blanche et nœuds papillons pour les messieurs. So chic.

Rédiger un commentaire

You don't have permission to register