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Serena Milani –

« Mais qui commande, ici.

Serena.Madame Serena Milani ! »

Jamais auparavant, un paquebot tout juste mis à l’eau n’avait été confié à une femme. Regent Seven Seas Cruises donne le cap en désignant Serena Melani comme pacha du tout nouveau Seven Seas Splendor. Cette italienne de 45 ans revendique avec fierté trente années de passion pour les navigations au long-cours.

L’arrivée dans le port du Cap ? Elle adore. Naviguer en Alaska ou bien en Amazonie ? « Des régions magnifiques », avoue-t-elle. Sa grande émotion de jeune marin ? La première fois qu’elle est arrivée à Istanbul « une approche lente, des tableaux sublimes qui se révèlent peu à peu ». Désormais, épaulettes sur chemise blanche et galons dorés aux manches de sa veste bleue, la mer dessine son univers et la voici sur la passerelle, son rêve d’enfant. Serena savoure.

Elle embarque à 16 ans

L’histoire commence du côté de Livourne en Toscane (Italie), alors que Serena regarde par la fenêtre de la maison familiale. Là-bas, au loin, on dirait qu’ils glissent sur la ligne d’horizon, filent grands voiliers, longs pétroliers et mystérieux vagabonds des mers. C’est à bord qu’elle veut être, filer avec le vent, découvrir des terres inconnues, savourer la fraternité de ces marins jamais si soudés que par gros temps. Gagné. A 16 ans, elle embarque sur un navire marchand, effectue sa première grande traversée jusqu’au Cap. Sa décision est prise, elle connaît son métier. « Lisez Sur l’eau de Maupassant, juste une navigation entre Antibes et Saint-Tropez, vous comprendrez ma détermination d’alors ».

Liberté et passion du voyage

Serena décroche son diplôme de l’école navale en 1993 et multiplie les embarquements, porte-conteneurs, cargos, tankers… On connaît plus glamour, plus féminin. « Le travail sur un bateau n’a pas de genre, le seul élément à considérer est qu’il soit bien fait », rectifie-t-elle. Il n’empêche, les paquebots de croisière l’attirent : « Contempler la mer m’a toujours inspiré un sentiment de liberté et donné la passion du voyage. Adolescente, je dévorais Joseph Conrad, Alvaro Mutis ou Jean-Claude Izzo dont les récits galvanisaient mon envie de naviguer pour découvrir le monde. J’éprouve toujours une sympathie particulière pour les cargos et leur équipage, une petite communauté de marins qui n’ont à la fois rien en commun et tout, puisqu’ils partagent un espace confiné et la mission impérative d’arriver à bon port ».

Carnival récompense la détermination de la jeune femme en 2002. Elle sera troisième officier. Huit années plus tard, elle intègre Regent Seven Seas Cruises comme officier de pont, puis en charge de la sécurité, enfin du personnel sur Voyager avant d’en devenir le premier capitaine (2016), un poste qui lui sera ensuite confié sur Mariner.

« Un paquebot, c’est un village »

Arrive la consécration. Regent Seven Seas Cruises a lancé la construction du Seven Seas Splendor, une merveille de confort et d’agrément pour 750 passagers. Le paquebot compte uniquement des suites (29 m² minimum) avec loggia, balcon ou terrasse, salles de bains tapissées de marbre, gastronomie raffinée, cinq restaurants chacun dédié à une cuisine, Spa, théâtre, etc. Dès sa mise à l’eau, fin 2019, la compagnie en confie le capitanat à Serena Melani, une première, donc. Plusieurs mois durant, elle veille sur « son » bateau dans les allées du chantier naval, négocie avec les ingénieurs, veille aux aménagements, à la décoration, les éclairages… « Un paquebot, c’est un village, il faut veiller sur l’harmonie générale, que chacun, passagers comme membres d’équipage, s’y sente bien. Mon rôle est justement de veiller à cela ! ».

Refuge en Croatie

Désormais, le capitaine Milani navigue en Méditerranée, par périodes de dix semaines, avant de faire la pause sur la même durée. Où ? Au calme de la maison qu’elle occupe avec Renato, son mari, sur l’île de Korcula, en Croatie. Elle y recharge ses batteries, comme elle dit, en veillant sur ses oliviers « d’ici deux ans, nous produirons notre propre huile ! », sur ses haies de rosiers ainsi que sur ses camélias, sa fleur préférée. « Quel bonheur de voir le jardin se transformer à chaque saison, c’est une vraie leçon de vie». Parfois, elle opte pour une escapade à deux : « Voyager est une nécessité. Nous adorons la France. Dernièrement, nous avons découvert Albi, quelle merveille ! »

Devant la fenêtre de leur cachette croate, les bleus de la Méditerranée, la mer, toujours, et les bateaux qui filent au loin. Fière de sa navigation ? Evidemment : « Il faut toujours croire en ses rêves, ne rien céder, pour qu’ils deviennent réalité ». Mission accomplie pour le capitaine Serena Melani.

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