Groenland, au pays de l’ours blanc
Il est là, à quelques mètres du bateau, dévorant un phoque sous les yeux des passagers médusés…
«
Attendu comme le Messie, l’ours
blanc ne doit pas éclipser pour
autant les charmes d’une croisière
en Arctique.»
Parfois proposé seul, le Groenland – vaste comme quatre fois la France – est plus généralement associé à une découverte de l’archipel du Svalbard (Norvège) ou de l’Islande. On embarque d’abord pour ses paysages, sauvages et grandioses, en été (mai à septembre) lorsque les glaces se déchirent pour laisser passer les bateaux. L’air pur et le soleil de minuit font oublier les températures, fraîches même en juillet !
Aux reliefs couverts de toundra, dans le sud, répondent les hautes montagnes (3733 m pour le point culminant) et les déserts de glace au-delà du 66° de latitude nord (le fameux cercle arctique). Ils sont le territoire de l’ours blanc, mais aussi du renne, du lièvre arctique ou du renard polaire. Si leur observation demeure aléatoire, les fjords profonds (comme le Scoresby Sound, long de 300 kilomètres), les glaciers qui s’écoulent de la calotte glaciaire et les icebergs – aussi impressionnants que majestueux – qui dérivent depuis la baie de Dove, suffisent au bonheur des amoureux de la nature. Le must ? Une sortie en kayak pour approcher les géants de glace…
Une croisière au Groenland est aussi l’occasion de rencontrer les Inuits, qui constituent l’essentiel des 60 000 habitants du territoire. Ils se concentrent dans les villes et villages qui s’égrènent pour l’essentiel sur la côte sud-ouest, comme la petite capitale Nuuk ou Ilulissat aux maisons colorées. Leurs traditions ancestrales, teintées de chamanisme et de pratiques animistes, sont un voyage en soi. Pas étonnant qu’entre le peuple du grand nord et Naneq (le mot inuit pour désigner l’ours blanc), ce soit une histoire d’amour…
Rédiger un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.