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Michel Tognini & Michel Chevalet – Demain l’espace

L’un est spationaute. Il a passé plus de dix-neuf jours dans l’espace. L’autre, passionné de sciences, est une icône de nos petits écrans avec sa formule magique « Comment ça marche ? ». Depuis toujours, une complicité sans faille scelle leur amitié. Rencontre autour d’une mission spéciale organisée par le magazine « Effets de Style » : parler voyage, conquête, rêves. Décollage immédiat.


« 

Ces deux Michel parlent la même langue, celle de la passion.

»


S’ils sont à ce point fusionnels, et ils en jouent, c’est qu’ils se complètent parfaitement, ying et yang, pour former un attelage global capable d’éclairer l’inexplicable, d’apprivoiser les plus grands mystères. Mais attention : ces évadés du quotidien, toujours à l’affût d’un projet fou, infatigables maraudeurs de défis propres à doper l’imaginaire, sont aussi de stricts scientifiques.

Résumons. Chevalet est un matheux, ancien prof, fan de météorologie devenu ténor de toutes ces questions bêtasses dont on n’a pas idée de la réponse, comment réparer un câble sous-marin, pourquoi le ciel est-il bleu, quel instinct guide les saumons et les tortues, où partent les éclairs de l’orage ? Réponse technique, illustrée, carrée, sans appel. Sa mission d’enseignant ne le lâche jamais. Jadis, les collégiens, aujourd’hui, les téléspectateurs (C-News), toujours une question en tête, toujours une réponse, une explication, une conviction à présenter.

Tognini a aussi la passion des équations. Les siennes se sont alignées dans les cockpits des avions de chasse de l’armée française. École de l’air, as de l’escadrille, pilote d’essai, 4 300 heures de vol au compteur, excusez du peu. Avant qu’un ailleurs plus grand que le reste l’embarque au-delà des hommes « Le ciel s’arrête 100 kilomètres au-dessus de nos têtes. L’espace est ce qu’il y a après. Je voulais m’approcher des frontières de l’infini ». Bingo, il part sur deux missions spatiales, troisième Français en apesanteur, d’abord avec la capsule russe Soyouz, ensuite à bord de Columbia, l’américaine.

Admiration pour Elon Musk

Ensemble, les voici fascinés par le génie des hommes, capables d’ajuster au centimètre près deux modules spatiaux qui foncent à 28 000 km/h et à 400 kilomètres d’altitude, puis vite inspirés par cette démonstration de capacités sans limite. Ou presque.

Justement, ils parlent voyage. Pour eux, partir, c’est découvrir une nouvelle facette des talents humains, une strate ignorée de nos savoirs. Manière aussi de réduire le champ de nos ignorances. Alors, ces deux conquérants regardent au-delà du réel. Leur voyage ouvre une porte sur l’inconnu propre à susciter l’admiration, à renouveler leur compréhension. Actualité oblige, ils disent leur admiration pour Elon Musk : « un visionnaire, une détermination hors du commun ». Deux paramètres qui rendent un homme capable de changer le monde en conjuguant vision inédite avec projet industriel. Chevalet imagine une rencontre pour saluer la « méthode Musk » appliquée à l’entreprise, le décloisonnement, le contact direct entre les salariés, la ligne claire pour tout le monde. Bref, le monde d’après. Résultat : Space X, mission réussie. Applaudissements

Tourisme spatial

La suite ? « La colonisation de l’espace n’est pour l’heure qu’une douce chimère !

Les radiations empêchent la présence de l’homme sur la Lune ou sur Mars au-delà de quarante jours. Quant à l’exploitation des sols, irréaliste car d’un coût exorbitant ! ».

En revanche, feu vert pour le tourisme spatial. « Deux solutions : le simple vol exactement comme celui que font les astronautes, une fantastique poussée qui propulse à 100 kilomètres d’altitude, puis silence, quelques magnifiques minutes en apesanteur, l’image rêvée des visiteurs de l’espace, et retour sur Terre ; autre formule, le vol avec mise en orbite d’un module, arrimage à une station, on y passe quelques jours et retour ; dans ce cas, un an d’entraînement et un budget pour millionnaires », détaille Michel Chevalet.

Quand le système sera rodé, le prix baissera, l’apesanteur comme les stations orbitales dotées de chambres… étoilées feront rêver tous les bambins scotchés à leur écran ! Partants, les Michel ? Le chœur bondit, d’une même voix : « Demain ! »

Un modèle de coopération mondiale

Michel Tognini ajoute son bonheur de constater que la plus sérieuse des constructions en orbite, la Station spatiale internationale, l’ISS, est un modèle de coopération mondiale entre Américains, Russes, Européens, Japonais dont les scientifiques se succèdent à bord. Prière de prendre modèle. Il témoigne : « on n’imagine pas la solidité du lien qui unit les voyageurs de l’espace, faisons que ces valeurs restent fondamentales ! ». De quoi alimenter le pincement au cœur que ressent Chevalet. Sur une idée surprise de François Mitterrand, il a failli suivre la formation des astronautes en vue d’un reportage en direct pour TF1 depuis ce module qui offre l’exception de seize levers et couchers de soleil chaque 24 heures. Las… Le président s’en fut, les projets se diluent, les rêves d’espace continuent.

L’un explore, l’autre explique

Dernièrement, Michel Tognini a mis le cap sur l’Antarctique, une croisière- immersion à l’écart de l’ordinaire, « C’était presque spatial ! ». Le sourire est lumineux, le souvenir, tout autant. Prochain décollage ? Toujours sur un registre céleste et mystérieux, les aurores boréales au nord de la Suède, en février 2021.

De son côté, Michel Chevalet rêve sur tous les tableaux. Nature vive quand il prend ses quartiers de solitude sur les sentiers forestiers proches de chez lui « Je suis un homme des bois », ou bien face à l’océan le long des côtes de Bretagne. Grand bleu tropical s’il rêve des îles Grenadines « Beauté du site, douceur des plages, couleurs, douceur, un vrai paradis ». Glaces à l’infini, encore : « Je voudrais embarquer sur le Marion-Dufresne pour travailler aux côtés des scientifiques sur la base Concordia, en Antarctique, une aventure hors du monde ».

Ces deux-là frissonnent sur le même tempo. Chacun son approche, elles se complètent exactement. Face au mystère, Tognini s’envole et explore. Chevalet, le décortique, explique. À eux deux,

ils le maîtrisent, le simplifient,
le rendent enfin humain.

Le lanceur est sur le pas de tir. Les passagers installés dans la capsule ont le regard figé sur les écrans, une aventure exceptionnelle les attend. Mise à feu. Compte à rebours. Décollage. Bon voyage !

Lire

« Explorateurs de l’espace. Voyage aux frontières de l’univers » par Michel Tognini et Hélène Courtois. Dunod Ed.

« Comment ça marche ? Mémoires spatiales d’un journaliste » par Michel Chevalet. Paulsen Ed.

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